Hier, j'ai regardé un film: "Beetlejuice Beetlejuice"

Hier, j'ai regardé un film: "Beetlejuice Beetlejuice"

 Kara 

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  Ciné

Tim Burton frappe à nouveau dans le mille avec Beetlejuice Beetlejuice , une suite aussi déjantée qu’attendue. Après 36 ans, la poussière qui s’était accumulée sur les vers des sables de Saturne a enfin été secouée, et Michael Keaton ressort son costume rayé noir et blanc pour nous rappeler pourquoi il est the ghost with the most. Mais alors, que vaut cette revisite d’un classique culte ? 

Le retour de Beetlejuice : un chaos organisé

Après tant d’années, il fallait une excuse en béton pour ramener notre bio-exorciste préféré, et celle-ci est aussi farfelue qu’on pouvait l’espérer. Lydia Deetz (toujours incarnée par la magnétique Winona Ryder) est désormais maman, et sa fille (interprétée par Jenna Ortega, reine des rôles gothiques contemporains) hérite d’une petite part de ce goût pour les ténèbres. Ce duo mère-fille devient la clé d’un nouvel imbroglio spectral où Beetlejuice est libéré pour semer, évidemment, une pagaille indescriptible.

Le scénario est un mélange d’humour noir, de scènes absurdes et de moments d’émotion qui permettent à chaque personnage de briller. Mention spéciale à Jenna Ortega, qui tient tête à Michael Keaton avec une insolence milléniale parfaitement maîtrisée.

Un Michael Keaton au sommet de son art

Soyons honnêtes : Beetlejuice, c’est Michael Keaton, et Michael Keaton, c’est Beetlejuice. L’acteur revient comme si le temps s’était figé en 1988. Ses mimiques, son énergie déjantée et sa capacité à faire rire dans les situations les plus grotesques sont toujours aussi efficaces. Imaginez un fantôme en crise de la cinquantaine : il est plus imprévisible, plus grinçant, mais toujours aussi hilarant. On pourrait presque croire qu’il a passé ces 36 années à se perfectionner dans l’art du chaos.

Des visuels qui hantent (et enchantent)

Tim Burton est dans son élément. Les décors, oscillant entre gothique exagéré et esthétique pastel cauchemardesque, sont une lettre d’amour à l’univers visuel du premier film. Les effets spéciaux, eux, sont une fusion entre l’animation artisanale (qu’on adore) et la technologie moderne. Le résultat ? Des créatures spectrales encore plus bizarres, des dimensions parallèles encore plus psychédéliques, et un ver des sables qui semble avoir pris des cours de yoga pour devenir encore plus terrifiant.

Les petits nouveaux : des ajouts bienvenus

L’arrivée de Jenna Ortega dans cet univers est une idée de génie. Elle incarne une ado gothique qui manie le sarcasme comme une arme, tout en apportant une touche de fraîcheur au récit. C’est un peu comme si Lydia Deetz avait trouvé son digne héritage.

Et comment ne pas mentionner la famille Deetz elle-même ? Catherine O’Hara revient dans son rôle hilarant, nous rappelant pourquoi son excentricité dans le premier film était si mémorable. On aurait aimé voir un peu plus d’elle, mais son apparition reste un régal.

Anecdotes hantées

  1. 36 ans d’attente : Burton et Keaton ont souvent évoqué une suite au fil des années, mais il a fallu attendre une collaboration entre Warner Bros et Plan B Entertainment (la boîte de Brad Pitt) pour que le projet voie enfin le jour.
  2. Musique culte : Danny Elfman revient à la composition, et oui, vous aurez envie de danser sur du Harry Belafonte.
  3. Un caméo surprise : sans spoiler, attendez-vous à croiser un personnage culte des 80s dans une scène mémorable !

Conclusion

Beetlejuice 2 est un grand retour pour un personnage qui nous manquait. Il ne révolutionne pas le cinéma, mais il offre exactement ce qu’on attendait : un spectacle chaotique, drôle et visuellement splendide. Si vous êtes fan du premier opus, préparez-vous à une bonne dose de nostalgie et de rires. Et pour les nouveaux venus ? C’est une invitation à entrer dans le monde déjanté de Tim Burton. Mais attention, une fois que vous y êtes, il est difficile d’en sortir.

"It’s showtime!", comme dirait l’autre.

Les + : Michael Keaton au sommet de son art, visuels sublimes, univers encore plus étrange, Jenna Ortega parfaite héritière de l’esprit Deetz, humour noir toujours aussi savoureux.

Les - : quelques longueurs dans le second acte, intrigue un peu prévisible,  nostalgie parfois trop appuyée

★★★★☆ : film vu une fois et je l’ai déjà invité trois fois à revenir hanter ma télé !

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